Après deux semaines d’escale à Alicante, nous avions à la fois hâte de reprendre la mer et une légère appréhension sans doute liée à notre dernière nuit en mer…Mais la conclusion à laquelle nous sommes arrivés est que cette appréhension est normale, saine – elle nous rappelle qu’il faut rester vigilants en mer et en voyage, malgré les habitudes que nous prenons depuis bientôt 4 mois. Ainsi dès notre départ je reprends ma canne à pêche pendant qu’Olivier s’amuse à régler nos voiles au millimètre près! Nous avons du vent, il n’y a pas de houle et Takoumi marche super bien en fait ?. Nous retrouvons vite notre sérénité et le bonheur de naviguer. Parce que c’est un réel bonheur la plupart du temps hormis toutes les péripéties que nous vous relatons, vraiment!
Heureusement, la pêche est bonne et nous apprécierons un maquereau espagnol tout frais pour le dîner…Ensuite, la nuit est calme, très calme, trop calme: une mer d’huile comme j’en ai rarement vu! C’est sans doute pour cette raison que nous retrouvons aussi « nos copains les dauphins » qui profitent à plusieurs reprises des vagues que seul Takoumi crée dans ce grand espace miroitant…En arrivant à Malaga, nous posons l’ancre devant la plage pour déjeuner et faire la sieste avant d’accoster au Real Club Mediterraneo pendant 5 jours.
Entre les visites de la ville, je retrouve avec joie une ancienne collègue et amie avec qui nous passerons plusieurs moments. Pour l’anecdote, le premier jour elle nous a emmenés boire un verre sur une très jolie terrasse tout en haut de la ville à cote du Château. Mais sa fille étant malade nous convenons de « rentrer » et passer l’après-midi chez elle – après être passés chez le médecin. Il s’avère que le-dit médecin se trouve aux « Urgencias » d’une des cliniques de la ville – devant laquelle Olivier et moi nous retrouvons d’un seul coup, surpris et un peu inquiets…Je lui raconte rapidement pourquoi nous préférons-vraiment-ne pas l’accompagner et plutôt explorer le supermarché d’à côté…
L’après-midi chez elle nous ravit: fauteuils et canapé confortables, mais surtout le passage de divers enfants et membres de la famille avec qui nous conversons, partageons – un peu de leur quotidien, et beaucoup de notre aventure tout en mangeant des tapas et préparations maison que Montse nous fait goûter tout au long de l’après-midi. Accompagnés bien-sûr d’une très bonne bouteille de Rioja de sa cave personnelle. Nous aurons aussi l’occasion de voir son mari Antonio une paire de fois pendant notre séjour – mais jamais avec Montse – avec ses collègues venus de toute l’Europe qu’il reçoit justement cette semaine. Ces retrouvailles après plus de douze ans me montrent à nouveau combien le temps et la distance ne comptent pas. Je repars ravie d’avoir pu partager ces moments avec des personnes accueillantes, chaleureuses et entreprenantes. Nous avons également rencontré leurs deux enfants Antonio et Eva qui après la visite de Takoumi souhaite d’ailleurs repartir avec nous!
Quant à la visite de Malaga, j’étais subjuguée par la beauté de l’Alcazaba.
Le musée Picasso est intéressant, sa maison d’enfance un peu moins mais le marché de la Plaza de la Marced est une belle expérience: nous y avons retrouvé le concept du « hawker center » que nous chérissons depuis notre voyage à Singapour : un grand espace cafétéria ouvert et mutualisé entouré de plusieurs petits stands/boutiques qui proposent des plats variés à picorer. Beaucoup plus cher à Malaga qu’à Singapour néanmoins mais parce que les produits sont frais puisqu’ils viennent du marché justement…Comme ils disent à Malte « Enjoy »!
Mueleuno et promenade dans la ville:
J’adore la photo du manneken pis version espagnole!! C’est vrai que ça a l’air sympa Malaga!
Sympa aussi d’avoir une photo où on vous voit tous les 2, c’est trop rare! Faites des selfies! Bizzz
Coucou, ravis de vous retrouver. Málaga semble une belle ville. Vos photos sont superbes et donnent envie d’aller sur vos traces (en avion). Beau poisson Manuela. Heureusement que tu es là pour remplir la gamelle ! Grosses bises
C’est pas Un maquereau. C’est encore un thon.