Dans la ville d’Alicante.
Nous n’avions abordés que des îles depuis Naples, certes, certaines assez grandes pour être des régions ou même des pays entiers, mais des îles tout de même. Je trouve que cela a son importance au moment de battre le pavé de la ville d’Alicante. D’autant plus qu’il s’agit à ce jour de notre plus longue pause.
Avant ma libération, Manuela profite de quelques heures libres pour faire une pré-découverte de la ville. Du coup, si ma première après-midi à Alicante est réservée à un déjeuner, un verre de vin blanc en face de l’hôpital et quand même un peu de repos, la seconde est l’occasion d’entreprendre une grande promenade citadine dont nous seuls avont le secret, et dont le parcours est jalonné des points clés repérés les jours précédents, dont entre autres, l’esplanade d’Espagne, la place de la mairie (avec manifestation, excusez du peu), les parcs disséminés qui accueillent des terrasses sous les arbres ou encore cette rue où l’on trouve de faux champignons géants…
Manuela a fait des « rencontres » pendant mon absence,
Quelle s’empresse de me faire partager.
Le jour suivant est l’occasion de s’attaquer à l’ascension du château qui nous nargue depuis quelques soirs. Après la découverte du parc qui fait la jonction ville-château à mi-hauteur de la colline, nous avouons être redescendu pour rejoindre… l’ascenseur… je suis en convalescence tout de même et j’ai toujours trouvé sympa en montagne de prendre le remonte pente avant de découvrir les pistes dans le sens de la descente.
Les jours suivants, comme il faut bien se préparer et que nous avons dû laisser notre place VIP à « Team Vestas » et « SCA », nous profitons de l’occasion pour réparer nos feux de navigation… Enfin, devrais-je dire, Manuela en profite, car je suis toujours convalescent et monter en haut du grand mât est une activité réservée aux biens portants. J’en profite pour dire qu’aujourd’hui encore, j’essaie de profiter de cette ridicule excuse pour déroger aux tâches les plus rebutantes, mais sans que je comprenne bien pourquoi, cela fonctionne de moins en moins bien 😉
Puis, nous retournons à notre découverte de la ville que nous connaissons de mieux en mieux, jusqu’à trop bien d’ailleurs. Les derniers jours seront surtout employés à ne rien faire, hormis la sieste, un peu de jeux vidéo et beaucoup d’Internet (je sais aucune excuse d’être aussi en retard sur le blog, m’enfin, c’est ainsi)… Il nous est même arrivé de bouder les restaurants alentours pour dîner à bord et regarder quelques épisodes de série télévisé (Nous avons donc fini la saison 10 de « Grey’s Anatomy », la saison 5 de « Walking dead » est en cours, si vous avez pour la suite des suggestions disponibles en VF sur iTunes, je suis intéressé). Je retiens un curieux dimanche, où la ville semble déserte ou presque quand au détour d’une rue plus ou moins piétonne, nous nous retrouvons au croisement de deux rues encombrées de terrasses noires de monde et bruyantes d’une joyeuse cacophonie… Au moins savons nous où vont les « Alicantois » le dimanche après la messe.
Les promenades quotidiennes dans la ville les derniers jours on donc généralement un but unique, comme la mauvaise réplique de galion, le parc de ficus centenaires, tel supermarché ou tel restaurant… Et surtout le marché couvert où nous ferons de belles emplettes de bons produits frais pour des prix raisonnables, notamment d’excellents filets de vache proposés par un couple de boucher dont la fille psychologue propose des « thérapies/formations » sur thème de la nutrition… Chercher l’erreur… « tout ce perds de nos jours ! »
Au sortir de 9 jours d’impatience, je suis donc autorisé par le corps médical à quitter la ville. Ce que nous nous empressons de faire le matin même de mon rendez-vous de contrôle pour entreprendre une belle navigation à destination de Malaga où une amie nous attends quand même depuis bien plus d’une semaine, mais c’est une autre histoire que nous raconterons sans doute avec un peu de retard aussi vu que nous quittons Malaga dans deux heures pour rejoindre Gibraltar !
Alicante semble être une bien belle ville où vous vous êtes bien bulles semble-il pendant un repos forcé. Mais Malaga, Gibraltar ? Nous sommes curieux de connaître la suite…. Grosses bises.