C’est curieux ce sentiment mélangé que j’ai toujours aux abords de l’Italie. J’y vais toujours à reculons, et une fois que j’y suis, je me dis que je pourrais très bien y vivre. Encore une fois, le schéma s’est répété, le charme de Santa Margherita a agit et franchement, encore une fois, je ne serais pas contre une propriété secondaire dans les hauteurs de cette accueillante bourgade (particulièrement) huppé.
Et ceci après avoir été fort mal accueilli par le golfe de Gêne et ses conditions de navigation réservées aux élites masochistes (nouvelle règle à bord: ne jamais commencer ses vacances par le golfe de Gêne), nous avons pris pieds dans ce port de la baie qui abrite aussi Porto Fino.
Alors, comment dire, c’est un bonheur de profiter de deux jours de repos à quai dans une ville qui abrite trattoria et osteria ! Toutes ne sont pas du même niveau, avec une certification « attrape touriste » exceptionnelle pour « La Cambusa » qui parviens à emballer la pire nourriture pseudo italienne dans une aura de respectabilité honteusement affichée. Quand dans le même temps, à quelque pas de là se trouve « la trattoria di Pesci », ou nous retrouvons les saveurs de l’Italie emballées dans … une trop voyante robe d’attrape couillons… Allez comprendre !
Avec tout ça, la promenade en ville est agréable, avec un magnifique parc où des tortues réclament pitance aux promeneurs avec frénésie (si, si, c’est possible)
Nous apprécions aussi particulièrement l’hospitalité et les conseils de Fabio et Sylvia, navigateurs voisins de quai avec qui nous avons partagé un bon moment et deux bouteilles de prossecco … Oui, à l’heure du petit blanc, cela change agréablement.
Deux vues de la ville au sortir de Santa Margherita, l’une avec la fameuse tour 😉
En prime, nous avons jetés un oeil sur Porto Fino en ressortant de la baie.